Conséquences et alternatives pour nos moyens de transport

A raison de plus de 3 tonnes de CO2 par français et par an, le transport dépasse à lui seul l’objectif de 2 tonnes de CO2 par an auquel chaque français doit tendre pour respecter les accords de Paris.

Heureusement, le développement du covoiturage et de l’éco conduite et la promotion du vélo au profit de modes de transports plus polluants nous offrent collectivement et personnellement des alternatives pour voyager de façon différente et plus positive.

Le transport, plus gros poste d’émission de CO2 des français

Le transport est le plus gros poste d’émission de CO2 d’un Français moyen. Il représente à lui seul plus de 3 tonnes de CO2 émis par an. La majeure partie des émissions sont dues aux à la voiture et à l’aviation. A eux seuls les transports émettent plus que l’objectif des 2 tonnes de CO2 par personne à atteindre pour 2050. Il est donc important d’agir dans ce domaine aussi bien à l’échelle individuelle qu’à l’échelle collective. 

Pour cela nous allons détailler l’éventail des solutions que nous pouvons envisager pour l’avenir.

Covoiturage

La plupart des trajets domicile-travail sont effectués par des conducteurs seuls. Privilégier le covoiturage permet non seulement de diminuer ses émissions mais aussi de partager les frais du trajet. Pour favoriser sa mise en place des aires de covoiturage sont mises progressivement en place aux portes des grandes villes. Un tel changement permettrait ainsi de réduire le trafic en ville et donc les embouteillages qui sont une cause de stress et d’accidents.

Les transports en commun

Quel que soit le type de train, tram ou bus, les transports en commun restent moins émetteurs qu’une voiture1. Mais réduire les trajets en voiture et développer l’offre de train a beaucoup d’autres bénéfices :

  • L’égalité ville/campagne face à la mobilité
  • La baisse de la dépendance à la voiture
  • La réduction du nombre de morts sur les routes
  • Le désenclavement des territoires et la réduction des embouteillages.

Réduire nos trajets en avion

Un aller-retour Paris New-York en avion c’est 3 tonnes de CO2 émises par personne. 

De plus, arrêter l’avion c’est arrêter le “fast-travel” et les lieux de tourisme de masse.

Privilégier d’avantage le vélo

Lorsque cela est possible, privilégier le vélo à la voiture permet de réduire son impact environnemental. Le vélo offre de nombreux avantages. Par exemple, en ville, le vélo roule en moyenne à 15 km/h contre 14 km/h pour la voiture, donc il est légèrement plus rapide sachant qu’en plus il n’y aura pas besoin de trouver une place de parking! A cela il faut ajouter que la voiture consomme plus de carburant sur les 2 premiers kilomètres de son utilisation car il faut que le moteur chauffe. Or en ville la plupart des trajets sont des trajets de moins de 3 km.

L’éco conduite

Rouler à 130km/h au lieu de 110 km/h sur l’autoroute permettrait de baisser les émissions de gaz à effet de serre de 20 % en moyenne sur ces transports. De plus cela permettrait d’économiser 1,40 euro par 100 km en moyenne sur le coût des carburants et de baisser la mortalité et les dommages corporels sur les routes. D’autres gestes sont possibles comme par exemple couper son moteur si sa voiture est arrêtée plus de 3 secondes ou ne pas accélérer de façon trop violente.

Conclusion

Face à l’impact de nos modes de transport de nombreuses solutions s’offrent à nous pour adopter une manière de se déplacer plus respectueuse de l’environnement mais pas seulement, plus respectueuse des autres et qui permet également de retrouver le goût du voyage. C’est l’idée qu’ont eue les parisiens qui traversent Paris en vélo pour se rendre au travail ou c’est le mode de voyage de certains qui sont adeptes du « slow travel » une philosophie qui prône que le trajet est une partie du voyage…

Sources :

  1. Base Carbone ADEME, chiffres pour la France

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